Qu'est-ce que l'AJR ?

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      L’AJR est une organisation de jeunes révolutionnaires combattant contre la précarité, pour "un vrai diplôme, un vrai travail, un vrai salaire", ce qui impose d’en finir avec le système capitaliste et ses institutions (Fonds Monétaire International, Banque Mondiale, Union Européenne, Vème République, etc.).

 

       Nous considérons que si la jeunesse n’a pu faire reculer durablement le gouvernement ces dernières années, et ce malgré des mobilisations sans précédent, ce n’est que parce qu’il n’y a pas en France d’organisation de jeunes indépendante (de l’UE, de l’Etat, ou encore des Conseils d’Administration dans les universités), se battant pour que la jeunesse prenne elle-même son avenir en main.

 

     Les militants de l’AJR n’ont pas d’autre prétention que celle d’avoir jeté les premières bases d’une telle organisation, indépendante et démocratique. Sans faire un préalable de nos positions, nous proposons à tous de rejoindre ce combat d’égal à égal. 

 

        Nous construisons l’organisation qui a participé les 27, 28 et 29 novembre à la Conférence Mondiale Ouverte d’Alger contre la guerre et l’exploitation, à laquelle ont répondu présentes des délégations ouvrières de plus de 69 pays, toutes réunies autour d’un seul combat : combattre pour que les travailleurs et les jeunes se réapproprient et préservent les organisations qu’ils ont créées pour combattre.

 

        Contre la gouvernance mondiale imposée par le FMI, nous opposons l’indépendance de la classe ouvrière. Contre les gouvernements qui sèment les graines du racisme et de la haine pour diviser les travailleurs : l’unité de tous pour la satisfaction de nos revendications.

 

   Nous vous invitons à rejoindre ce combat ! A construire d’égal à égal avec nous l’organisation dont la jeunesse à besoin !

 

                     Nous sommes le nombre !

                     Organisés nous serons la force !

 

 


Manifeste adopté à l'unanimité des délégués, lors du IIIème Congrès de l'AJR (3 et 4 décembre 2011) :       

 

I. Nous sommes révolutionnaires. En effet, le système capitaliste est incapable d’apporter un avenir à la jeunesse. Il ne s'agit pas ici d'une phrase anodine, ou d'un discours « idéologique ». La crise du capitalisme se traduit tous les jours par la succession de plans de rigueur destructeurs pour les jeunes et les travailleurs. Un jeune qui se bat dans son lycée, son université pour sauver son diplôme national, un jeune travailleur qui se bat pour sauver son emploi, trouve en face de lui un obstacle majeur : l'application des plans de rigueur. Chaque attaque contre nos droits, même la plus minime, découle des plans de rigueur. Et c'est au nom de ces plans qui les gouvernements refusent la légitime satisfaction des revendications. Poser la question de l'annulation de ces plans de rigueur pose la question du gouvernement qui le fera. Ce gouvernement ne devra pas plier sous la pression du FMI, de l'UE et de la BCE. Ce gouvernement devra être au service des travailleurs et de la jeunesse et sera celui des travailleurs et de la jeunesse. Ce gouvernement-là, assurément, sera révolutionnaire.
II. Nous sommes internationalistes. Parce que partout dans le monde, la jeunesse est confrontée aux attaques contre ses droits, contre son avenir et parce que l'internationalisme est le barrage contre le racisme, contre la guerre. Fin novembre 2010, l'AJR a participé à la Conférence Mondiale Ouverte contre la guerre et l'exploitation. Ce fut l'occasion de partager avec des jeunes venus des quatre coins du globe et des cinq continents. Ces jeunes, après beaucoup d’interventions, sont parvenus à se mettre d'accord sur le principe de la création d'un journal international, le Bulletin International des Jeunes .Un journal universel exclusivement édité par des jeunes révolutionnaires pour échanger les idées, partager les expériences, et surtout pour mieux organiser et coordonner les efforts et actions entrepris par la jeunesse dans le combat pour la sauvegarde de ses droits et acquis.

 


III. Nous sommes indépendants politiquement et financièrement. Notre matériel est produit grâce aux paiements des cotisations fixées par les militants eux-mêmes, grâce à la vente de ce matériel. Cette indépendance financière nous assure notre indépendance politique : « qui paye l'orchestre choisit la musique ». Seuls les militants décident du contenu de notre matériel, du fond et de la forme de notre combat.


IV. Nous n'acceptons pas le consensus. Union nationale, « Union sacrée » de tous les grands partis politiques, prônée par les gouvernements (de gauche comme de droite), l'Union européenne et le FMI, pour mettre en place la « nécessaire réduction des déficits publics ». En effet, admettre comme « nécessaire » le paiement de la dette, c'est mettre le doigt dans un engrenage sans fin. C'est accepter la mise en place des plans de rigueur et donc, in fine, l'application des réformes qui détruisent nos lycées, nos universités, nos conditions actuelles et futures de travail. Voilà pourquoi l'AJR, pour empêcher ce consensus, combat jour après jour sur les revendications de la jeunesse et cherche à construire l'unité de toutes les organisations sur les revendications. Les organisations qui se réclament de la défense des intérêts des travailleurs et des jeunes se doivent de combattre tous les plans d’austérité, pour l’annulation de la dette et non pas pour « la réduction des déficits publics ». Force est de constater que ce n’est pas le cas aujourd’hui.


V. Nous défendons la démocratie. Dans la mesure où les institutions de la Vème République et les médias restent au service de l'Union européenne et des lois du marché impérialiste, peut-on réellement parler de démocratie ? Nous sommes donc pour abattre les institutions de la Vème République et celles de l’Union européenne, première étape pour abattre ce système capitaliste, pour l’union libre des peuples libres d’Europe. Nous sommes pour la nationalisation des grandes entreprises et des banques, sans indemnité, ni rachat, afin de satisfaire les besoins immédiats de la population.


VI. Quels sont nos objectifs ? Seule l'unité des jeunes et des travailleurs nous permettra d'en finir avec ce système sans avenir. Notre objectif est d'aider la jeunesse à préparer les chocs à venir en s'organisant et à faire l'unité avec les travailleurs. Il s'agit pour nous d'établir un véritable « réseau » qui relierait partout, via les militants AJR, les batailles, les combats menés par la jeunesse pour sauver son avenir. Nous luttons pour que dans chaque classe, dans chaque lycée, dans chaque amphithéâtre, dans chaque université, partout où la jeunesse subit les coups portés contre elle, il y ait un ou plusieurs jeunes, organisés, capables d'aider les jeunes autour d'eux, à s'emparer de ces combats. Nous défendons les conditions d’étude des jeunes pour un vrai diplôme, un vrai travail, un vrai salaire. Nous cherchons partout à établir les revendications avec les jeunes et à se battre à leur côté pour leur satisfaction. Sur la base de ces combats menés et à travers la discussion, nous cherchons à tisser un lien de confiance entre les jeunes et leur organisation afin que, lorsque les plus grands chocs surgiront, ils ne soient pas désorientés, désorganisés, sans nulle part où se tourner pour comprendre et se saisir de ces combats.


VII. Nos positions ne sont pas à prendre ou à laisser, elles sont à discuter. C'est pourquoi nous affirmons qu'il ne saurait exister d'AJR sans libre discussion en son sein. Nous sommes une organisation en construction. L'AJR doit être l'organisation permettant le regroupement des jeunes qui, même sans s'affirmer révolutionnaires, se battent et cherchent à aider la jeunesse à se battre. L'AJR doit être le cadre, l'outil, l'arme qui permettra à chaque jeune de discuter, de défendre ses positions, construire son organisation, de s'en saisir et d'élaborer en commun le combat pour la légitime satisfaction de ses revendications.

 

 

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